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Réponses du Parti humaniste aux questions formulées par l'initiative Candidats.fr
Le Parti humaniste et l'informatique libreactualité du 12/02/2007
En tant que candidat investi par le Parti humaniste pour les présidentielles,
je tiens à vous féliciter de cette initiative. Nous
considérons en effet qu'il n'y a de progrès que s'il
est partagé par tous et qu'il est de la responsabilité
du gouvernement et du législateur de s'assurer que personne ne
s'oppose à sa propagation. Dans ce sens, il nous apparaît
que le développement des Logiciels Libres, et de toute
l'informatique libre, est un élément essentiel de cet
impératif.
Voilà pourquoi nous acceptons sans réserve les engagements auxquels
vous nous enjoignez.
Pour le Parti humaniste, Alain Ducq
Soutien de la France aux États et ONG travaillant à
la réforme de l'Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle et à l'adoption d'un traité sur l'accès
aux connaissances et aux techniques ;
OUI,
l'accès aux connaissances et aux techniques doit être le
plus large et le plus rapide possible, tant au niveau national
qu'international. C'est le choix de la rencontre et de la coopération
entre les peuples plutôt que celui de la compétition et
du conflit.
Défense par la France de positions claires en matière
de réforme du système européen des brevets :
refus de l'extension du champ du brevetable, mise en place d'un
contrôle politique des offices de brevets, limitation de leur
mission au seul enregistrement, introduction d'un principe
pollueur/payeur, coopération judiciaire décentralisée
mise en place de manière similaire à celle instituée
par le programme de La Haye ;
OUI,
le champ du brevetable doit rester tel qu'il est définit dans
la législation européenne. L'expérience des
États-unis a montré que les brevets logiciels sont un
frein à l'innovation et ne servent qu'à renforcer le
pouvoir des gros éditeurs. Il faut donc réaffirmer le
contrôle démocratique sur l'Office européen des
brevets et s'assurer contre de nouvelles dérives. Ni les
logiciels, ni les idées, ni le Vivant ne devraient jamais être
brevetés.
Opposition de la France au projet de directive IPRED II, strict
équivalent dans le champ juridique des guerres préventives
dans le champ stratégique ;
OUI,
les multinationales ne doivent en aucun cas dicter la loi pour s'en
servir contre les simples citoyens. Criminaliser le partage des
connaissances est une aberration.
Demande de révision rapide de la directive 2001/29CE avec
en tête la protection des droits des publics, et de la libre
concurrence face aux dommages économiques et sociaux des
mesures techniques et de la protection juridique associée ;
OUI,
une nouvelle fois, on ne peut faire des lois au service du pot de fer
contre le pot de terre. L'insécurité juridique qui
découle de ce genre de législation, tant pour les
particuliers que pour les entreprises est inacceptable.
Politique volontariste de migration de l'administration, des
collectivités territoriales et des établissements
publics vers les logiciels libres, tout particulièrement dans
l'Éducation ;
OUI,
et cela dans tous les secteurs clés du pays, la santé
aussi est un enjeu essentiel. Mais cela doit se faire par une
politique incitative, qui mette des outils en commun, des moyens, de
l'information et des formations pour permettre des migrations en
douceur. Les migrations à marche forcée sont souvent
des échecs. Il faut développer encore ce qui a déjà
été fait dans le cadre de l'ADELE, capitaliser sur les
expériences réussies ou non et les faire connaître.
Abrogation du titre Ier de la loi DADVSI ;
OUI,
cet article a été inscrit dans la loi de manière
tout à fait honteuse. Il faut redonner la parole aux citoyens
et à tous les artistes et interprètes, pas seulement à
ceux du "top 50" et aux grands distributeurs. D'autant que
les mêmes géants qui ont tant fait pour durcir
inutilement la loi ont commencé à se renier pour tirer
de nouveaux profits des supports vierges et autres licences globales.
Projet de loi reconnaissant explicitement un droit à
l'interopérabilité et créant les conditions de
son exercice en toute sécurité juridique, y compris
pour les auteurs de logiciels libres ;
OUI,
cette question est au centre de la lutte contre les monopoles, les
faux standards et les "clientèles captives".
Projet de loi permettant les recours collectifs de façon
comparable à la proposition de loi n°3055 ;
OUI,
les entreprises ont pris trop de pouvoir face aux citoyens, ce type
d'action collective peut aider à rééquilibrer
les rapports de force en cas de litige. Mais cela ne sera pas
suffisant face à la nécessité d'étendre
la notion de service public à tous les besoins fondamentaux de
notre époque ou à la renationalisation de ceux qui ont
été partiellement ou complètement privatisés.
Publication rapide du Référentiel Général
d'Interopérabilité (RGI).
OUI,
cela peut être un outil de grande utilité. Nous savons
qu'il est très attendu.
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