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L'Éducation

contribution française au Livre orange européen

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Pour les humanistes, l'éducation est une priorité et ne doit en aucun cas être soumise à des intérêts financiers. L'éducation offerte doit être globale c'est-à-dire permettre le développement intégral de l'individu : sa pensée, ses sentiments et ses actes, le tout en cohérence. Il s'agit d'encourager aussi chez les jeunes une capacité grandissante d'adaptation aux changements, de mettre en place pour les nouvelles générations les moyens de leur participation précoce et active à la construction sociale, de permettre à l'individu de grandir en conscience de lui-même et des autres. La finalité de l'éducation s'inscrit dans le changement social que l'on propose : former les générations futures pour la société à laquelle nous aspirons, une société humaniste.

L'être humain est une conscience active. Pour cela il est constructeur de réalités et on ne peut soutenir une éducation qui le conçoit comme un être passif, simple récepteur ou reflet d'un soi-disant "ordre naturel" ou encore de "conditions objectives" qui le déterminent mécaniquement. De plus, les humanistes pensent que la connaissance est bien plus qu'un objet extérieur que l'on transmet : elle se construit aussi de l'intérieur.

L'éducation doit également permettre de transmettre des valeurs universelles, humanistes : placer l'être humain comme valeur centrale ; affirmer l'é galité entre tous les être humains ; reconnaître la diversité personnelle et culturelle ; développer la connaissance au-delà de ce qui est accepté aujourd'hui comme vérité absolue ; affirmer la liberté des idées et des croyances ; refuser toute forme de violence.

L'Europe actuelle réunit des pays ayant chacun une conception et une organisation différentes de l'éducation. Cette diversité, plutôt que de donner lieu à un nivellement vers les conditions les plus mauvaises ou à une volonté d'homogénéisation, devrait être le terrain idéal pour les échanges et la circulation des meilleures expériences éducatives et avancer ainsi vers des conditions optimales.

 

1– Les constats

L'accès à l'éducation (Source : Ministère de l'Éducation Nationale, site internet, repères et réf. stat. ed 1998) : l'enseignement est obligatoire de 6 à 16 ans, la scolarisation non obligatoire mais recommandée dès 3 ans, la proposition étant que 80 % d'une classe d'âge doit atteindre le niveau baccalauréat, qu'il soit général, technologique ou professionnel.

La fréquentation : En 1997, les proportions de fréquentation des classes d'âges de chaque niveau scolaire sont les suivantes : 95 % de fréquentation au niveau maternelle (2-5 ans), 100 % au niveau élémentaire (6-10 ans), 98 % au collège (11-14 ans), 62 % au lycée (15-17 ans), 40 % pour le niveau bac + 2 ans (18-19 ans) et 20 % pour le niveau bac+ 3 ans (20-22 ans).

Les statistiques par milieu d'origine :
Entre 1991 et 1994, la répartition des jeunes sortis du système d'enseignement, selon le niveau atteint et l'origine sociale, est la suivante, en %, ainsi exprimée :

 
Niveau V
(avant bac)
niveau IV
(bac)
niveaux III, II et I
(sup.)
Moyenne nationale
30
30
40
Employés
26
30
44
Ouvriers non qualifiés
50
30
20
Cadres
8
28
64
Artisans
32
30
38
Professeurs
4
21
75
Agriculteurs
30
32
38
Professions libérales
2
20
78

L'accès aux différents niveaux, mais aussi aux différentes filières, ne répond pas au principe d'égalité du système éducatif.

Ecoles publiques / Ecoles privées :
Actuellement, 83 % des institutions sont publiques et 17 % privées, dont plus de 90 % catholiques. Ces écoles sont en partie contrôlées et financées par l'Éducation Nationale (10 %).

L'analphabétisme et l'illettrisme :
En 1993 : 1 % d'analphabètes en France (Données de l'ONU). On estime à 20 % la population illettrée en France (Enquête de 1994 par l'INSEE).

Le budget de l'éducation :
Le dernier budget estimé était de 592 milliards de francs, soit 7,3 % du PIB et 21 % du budget de l'État. La tendance est à la décentralisation vers les collectivités locales, ce qui accentue les inégalités régionales et sociales.
Les dépenses moyennes par élève selon le niveau d'enseignement sont les suivantes (en milliers de francs) : 23,1 pour le niveau maternelle, effectif d'élèves : 2 473,4 milliers ; 23,4 pour l'élémentaire, 4 011 milliers ; 40,3 pour le collège, 3 234 milliers ; 46,9 / 59,9 / 53,3 pour le lycée général / technologique / professionnel, 1 087 / 444 / 790 milliers ; 45,4 / 66,5 / 82,8 pour les études supérieures des universitaires et instituts de technologie / des techniciens supérieurs et grandes écoles / des ingénieurs, 1 412 / 289 / 25 milliers.

Constats pour les structures de la petite enfance (0-3 ans) :
Les principaux modes de garde sont :
- les assistantes maternelles : accueillent chez elles les enfants pour des durées très variables, trop peu formées. Leur travail est considéré d'appoint (le mari doit travailler pour qu'elles obtiennent l'agrément) et non comme une profession en soi. Leur suivi est effectué par des assistantes sociales, des médecins des services de Protection Maternelle et Infantile (PMI), etc. C'est l'aspect santé et hygiène qui est avant tout prioritaire, au détriment de l'aspect éducatif et pédagogique.
- les halte-enfants, garderies ou autres lieux collectifs de petite taille, structures de "dépannage'" pour les mères ne travaillant pas ou moins qu'un mi-temps ;
- les crèches, lieux collectifs qui accueillent les enfants en continu, en nombre insuffisant (à Paris seulement 40 % des demandes sont satisfaites. En province, le manque de crèches est plus important). La prise en charge de ces structures par les communes engendre de grandes disparités selon la politique et la richesse des communes.

Là aussi, la priorité est donnée à la santé et l'hygiène : une seule Educatrice de Jeunes Enfants (EJE : personnel diplômé ayant reçu une formation complète) pour 50 enfants. Les autres personnels (aide-puéricultrices) ne sont pas formées à l'aspect éducatif et pédagogique.

Enfin, pour les parents, l'accueil en structure collective manque de souplesse (obligation d'amener leur enfant les 5 jours de la semaine, à des horaires précis).
- les crèches parentales, structures associatives tenues par des parents, beaucoup plus souples et accueillant peu d'enfants à la fois, mais peu répandues, plus chères et dépendantes des politiques communales qui les subventionnent.

La tendance actuelle s'oriente vers la création de réseaux d'assistantes maternelles plutôt que l'augmentation du nombre de structures collectives, les premiers coûtant peu aux municipalités alors qu'en crèche, un enfant coûte 450 F par jour.

Constats pour les structures de scolarisation et d'enseignement :
Le système actuel, quel que soit le niveau d'enseignement, comporte un certain nombre de points noirs :
- un cloisonnement des matières s'accentuant avec l'âge,
- peu de liens entre les classes et entre les différents types d'établissement,
- un système basé sur la compétition entre les élèves, encouragé par le système d'évaluation (notes),
- des orientations précoces mises en place sans travail d'explications et d'informations sur les différentes branches du marché de l'emploi, et pour lesquelles le choix de l'élève n'est pas forcément pris en compte
- isolement des enseignants face à leur classe dû à très peu de travail en équipe (inexistence de lieux d'échange prévus à cet effet, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants),
- un système administratif et hiérarchique lourd pour les enseignants, décourageant les initiatives,
- un système qui ne prend pas en compte et ne favorise pas la participation des parents,
- un constat "d'inégalité des chances", suivant le milieu d'origine, qui s'accentue alors même que "l'égalité des chances" était le "centre" du système éducatif français,
- une tendance vers la privatisation du système d'enseignement, la formation d'un "mécénat économique" piloté par des entreprises. Cette tendance est très marquée dans l'enseignement supérieur, l'enseignement général étant jugé non productif donc non rentable à court terme. Les conséquences pour les élèves, les étudiants et les enseignants se traduisent par une contradiction entre leurs aspirations et la réalité des études.

Les établissements d'enseignement primaire et secondaire
Ces établissements forment 4 catégories : les écoles maternelles (2 à 5 ans) et les écoles élémentaires (6 à 10 ans) pour le cycle dit primaire, les collèges (11 à 14 ans) et les lycées (15 à 18 ans) pour le cycle secondaire.
Ils sont confrontés aux problèmes sociaux et aux difficultés que ces problèmes font surgir au niveau personnel pour les enseignants, les élèves et leur famille. De façon générale, les écoles "évacuent" ces problèmes comme s'il s'agissait de problèmes uniquement individuels. En ce qui concerne l'emploi de personnel supplémentaire, c'est en premier lieu celui de personnels précaires et non formés, les aide-éducateurs. De plus, pour les écoles primaires, l'emploi partiel d'intervenants extérieurs dont la présence dépend du bon vouloir des municipalités et de leurs crédits, constitue un autre axe. Pour les collèges et lycées, l'aléatoire se situe du côté des subventions régionales et départementales qui sont attribuées sans aucun critère de normes. Ce choix politique ne fera qu'accentuer les manques de réponses adéquates aux difficultés rencontrées et les disparités déjà existantes entre établissements et entre communes.

Un texte de loi intéressant existe, la « Loi d'orientation de 1989 », pour lequel les différents gouvernements n'ont jamais donné les moyens de son application.
Particularités de l'enseignement secondaire : Les jeunes et les enseignants ont un rythme et une charge de travail très élevés. A ce niveau d'études, le cloisonnement des matières enseignées est très accentué. Actuellement les enseignants du secondaire travaillent sous des statuts différents (vacataires, maîtres auxiliaires, capétiens, agrégés), qui déterminent leur salaire et leur nombre d'heures de travail selon les disciplines (par exemple : 18 h pour un capétien, 15 h pour un agrégé, 20 h pour un professeur d'arts plastiques et d'éducation musicale). Le statut des vacataires et maîtres auxiliaires est précaire. Ces derniers n'ont pas la possibilité de choisir leur affectation, ni le nombre d'heures de travail qui leur sera attribué chaque année. Depuis des années, il y a une carence en professeurs remplaçants qui laisse de nombreux élèves sans cours. Les établissements et les personnes sont confrontés à un problème croissant de violence.
Pour les lycées, la tendance actuelle est expliquée dans la "Charte pour la réforme des lycées" qui prône la révision des programmes, le travail de soutien en petits groupes avec les élèves (2 h seulement), mais sans définir de moyens supplémentaires pour réaliser ce projet.
Les universités manquent de locaux et d'enseignants. Pour les étudiants sortant des lycées, l'information et le soutien manquent. D'où beaucoup d'abandons en cours de 1er cycle. Pas de méthodes pédagogiques employées à ce niveau.
La tendance actuelle est définie par le projet de réforme « Université 3 000 ». Il s'agit de faire entrer les fonds privés dans le financement des universités par la création d'entreprises en leur sein même pour une application industrielle des recherches et la professionnalisation des formations universitaires, ceci répondant à un besoin d'alignement au niveau européen pour les cursus d'études : stages en entreprise obligatoires, années de formation en alternance, négociations de plans de formation avec les entreprises et les régions selon les intérêts de celles-ci et avec leur financement. L'État garderait un rôle de "régulation" mais surtout de sanction : suppression de budget pour les formations non rentables.

Constats pour la recherche et la formation des adultes
La recherche : Un projet de réforme du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) est en préparation qui mettrait en place une évaluation des chercheurs en université, sans définir sur quels critères.
La formation des adultes : La loi du 16 juillet 1971 sur la formation professionnelle et continue donne le droit à chacun aux congés de formation. Ces stages sont rémunérés. Les entreprises de plus de 10 salariés paient une taxe de formation continue de 1 % de leur masse salariale. Les établissements de l'Éducation nationale ont aussi une mission de formation des adultes : les GRETA (Groupement d'Établissements pour la formation des Adultes), en diminution d'effectifs depuis 1990 en raison de la baisse des montants financiers accordés par l'État et les entreprises. De plus, tout départ en formation nécessite l'accord du chef d'entreprise, ce qui crée une différence entre le secteur public et le secteur privé. Le domaine de la formation brasse de nombreuses subventions (départementales, européennes, régionales, municipales…) sans qu'il existe de contrôle sur l'intérêt réel des formations proposées.

Un point sur les projets européens
Il existe de nombreux programmes : ERASMUS pour l'enseignement supérieur, COMENIUS pour l'enseignement primaire et secondaire (dont partenariats scolaires sur des projets éducatifs, formation continue des enseignants), Léonard de Vinci pour la formation professionnelle, LINGUA pour l'apprentissage des langues. Le bilan actuel de ces programmes est une mise en place à une échelle très restreinte ; un manque de ressources financières important ; un problème de cohésion au niveau européen du fait des différences entre les systèmes éducatifs.

 

 

2– Les propositions

Propositions d'ensemble
Faire travailler les élèves sur la base de projets à travers lesquels les différents matières seront abordées de façon évidente. Travailler par cycles d'âges et en collaboration avec les autres classes. Réduire les effectifs avec un maximum de 20 par classe. Faire travailler les élèves en groupe pour éliminer l'esprit de compétition. De même, travailler sur l'autonomie, le travail en équipe, la solidarité. Participation des élèves dans les décisions de l'école (gestion, organisation, enseignement). Mettre en place des parcours personnalisés tenant compte des rythmes d'apprentissage et des motivations. Préparer les enfants à s'adapter aux changements. Eviter les ruptures en créant des liens entre crèches, maternelles, élémentaires, collèges et lycées. Dès les collèges et lycées, favoriser le soutien par des élèves de cycle supérieur. Favoriser une gymnastique qui ne soit pas du sport mais une pratique de toutes les ressources corporelles de façon harmonieuse. Accès réel pour tous aux nouvelles technologies. Affectation des enseignants sur leur poste sur la base du volontariat et des qualités individuelles.

Mettre en place un réel travail en équipe, comptabilisé dans les heures de travail des enseignants. Travail en liaison des différents acteurs du système éducatif : enseignants, parents, travailleurs sociaux, animateurs, etc. Favoriser l'entrée des parents dans les établissements à travers leur participation dans des activités auprès des jeunes. Aménagement des rythmes et horaires scolaires en fonction des rythmes biologiques des jeunes.

Pendant la formation des enseignants, susciter des réflexions de fond (pourquoi l'école ?, à quoi veut-on préparer les enfants ?). Favoriser les stages pratiques suivis d'analyse et de réflexion. Prises en charge des enseignements dans les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres par des gens de terrain. Droit à la formation continue régulière, qui puisse à la fois servir de promotion personnelle, de lieu d'échange entre collègues, de sas pour souffler et réfléchir aux conditions d'enseigner et aux rapports avec les enfants, comment gèrer la diversité des élèves et des parents. Formation pratique incluant un travail d'auto-connaissance.

Transparence dans l'utilisation des budgets et participation des enseignants aux décisions concernant cette utilisation. Egalité des moyens pour tous les établissements. Instauration pour les jeunes et leur famille d'un vrai revenu minimum de vie pour éliminer la sélection par l'argent. Participation de tout citoyen à la gestion locale de l'éducation au sein d'un forum communal en liaison avec les instances départementales, régionales et nationales.Suppression des subventions publiques aux écoles privées.

Favoriser la mise en place de projets au niveau européen et international.


Propositions particulières à chaque domaine :

- Pour la petite enfance : formation cohérente des assistantes maternelles (professionnelles de la petite enfance). Création de lieux d'accueil en fonction des besoins quantitatifs et qualitatifs exprimés par les parents (centres d'accueil type halte-enfants pour répondre aux besoins des parents travaillant à temps partiel ou sans emploi ; crèches en fonction des demandes). Possibilité de choix du mode de garde offert à tous les parents. Participation de tous, y compris les parents, à la gestion de la structure d'accueil. Création dans les quartiers de lieux de rencontre parents-enfants-professionnels de la petite enfance, pour répondre à l'isolement des jeunes parents.

- Ecole maternelle : ne pas tendre vers une pré-école primaire avec des résultats quasi quantifiées. Travailler avec les EJE et en liaison avec les centres de petite enfance et les écoles élémentaires.

- Ecole primaire : favoriser la démocratie et la prise de responsabilité (délégués et conseils de classe). Revaloriser les matières artistiques et physiques. Apprentissage précoce des langues. Pas de notation, mais évaluation de chacun selon ses avancées.

- Collèges et lycées : Personnalisation des apprentissages. Formation ouverte aux différentes matières permettant d'acquérir une bonne formation générale, sans orientation précoce. Système de tutorat par élève (un adulte étant à l'écoute de ce que chaque jeune a à dire). Entraide des élèves les plus âgés vers les plus jeunes. Suppression de la notation, pratique de l'auto-évaluation.
Thèmes particuliers : la Prévention des abus sexuels et de la violence. Travail sur le respect du corps, création d'espaces de discussion sur la sexualité adaptés aux différents âges pour que les enfants et les adolescents aient des références. Application des circulaires et directives protégeant les enfants. Prévention de la violence en aidant chacun à comprendre ce qui lui arrive, en localisant tous les types de violence (économiques, urbaines, psychologiques, etc.) ainsi que les violences institutionnelles que véhicule le système scolaire actuel. L'idée n'est pas de nier la violence mais de la situer dans son contexte, de trouver les racines de façon à modifier les causes profondes.

- Université / Grandes écoles / Recherche : Adéquation entre les contenus des formations et les besoins de la société future. Prendre en compte au sein des universités les besoins de l'environnement géographique et social de l'établissement comme projets d'études et de recherche, ce qui stimulera le travail interdisciplinaire. Mise en place d'une réelle réflexion sur la didactique des études supérieures et les méthodes adéquates. Soutien des étudiants par ceux des années et cycles supérieurs. Partager les savoirs, échanger. au sein de lieux de rencontre.

- Pour améliorer le fonctionnement des organismes de recherche publics : leur donner une plus grande autonomie, renforcer les instances de décision (comités nationaux, conseils, scientifiques…), obligation de transparence quand à l'utilisation de fonds privés, augmentation des moyens matériels et recrutements réguliers, transferts des crédits du domaine militaire vers le domaine civil, organisation de débats nationaux sur la recherche scientifique et ses conséquences sur l'ensemble de la population.
Formation : Accès à la formation pour tous de façon universelle pendant toute la vie. Accès équitable pour tous dans le domaine de son choix.

 

3– Conclusion

Une éducation intégrale, non inhibante et fragmentaire inclut un travail sur les émotions et l'utilisation du travail personnel (contact avec soi-même, attention à ce qu'on ressent et ses attitudes, réflexion, utilisation des qualités, travail avec les images etc.). Elle sensibilise les élèves et les enseignants à la notion de "regards et paysages intérieurs et extérieurs", au fait que ce que l'on perçoit, voit ressent, etc. est propre à chaque personne. Elle instruit sur la force de l'intentionnalité de l'être humain.


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